dimanche 9 août 2009

Statistiques

Type
Appareil/Boitier
5671%
Objectif/Lentille/Filtre
1620%
Flash/Accessoires
34%
Marque
ADA
11%
Agfa
11%
Alpa
11%
Beroflex
11%
Canon
810%
Chinon
11%
CMF
11%
Enna-München
11%
Fujica
11%
GAF
11%
Halina
11%
Kenlock
11%
Kodak
23%
Konica
34%
Makinon
11%
Mamiya
34%
Metz
23%
Minolta
34%
Minox
11%
National
23%
Olympus
810%
Rollei
00%
Sigma
11%
OPL
11%
Panagor
11%
Pentacon
11%
Pentax
34%
Petri
1013%
Polaris
11%
Praktica
34%
Revue
11%
Sigma
11%
Soligor
11%
Tamron
23%
Vivitar
23%
Yashica
810%
Zeiss-Icon
00%

Konica C35 EF

Le successeur temporaire de la série des C35, ici une version intermédiaire. Plus de télémètre mais pas encore d'autofocus. Par contre c'est (je pense) le premier modèle de Konica avec un flash intégré.




Comme sur d'autres confrères (Canon A35F par exemple) ce flash est optionnel et ne s'ouvre que sous contrôle de l'utilisateur.



Position un peu "bizarre" de la manivele de rembobinage, imposée par la présence du flash et de sa pile à l'extrème gauche.


A l'arrière on constate un témoin à gauche du viseur: il indique la charge du flash. A noter aussi la position inhabituelle du logement de la pile pour la cellule CDS.


Il y a deux piles dans ces appareils: une AA pour le flash et une 675 (ou 625) pour la cellule.

Konica EE-matic

Vieux çà... mais par rapport à son successeur le Konica C35, rien à envier : télémètre, exposition automatique (ici avec une cellule sélénium et sans piles SVP), blocage en cas de sous-exposition, couplage du flash avec indication dans le viseur...


La sensibilité du film est limitée à 200 ISO ce qui donne une idée de l'époque. Il faut dire que le sélénium ne permettrait pas la mesure dans la pénombre permise par des films plus rapides. Pas non plus de synchro sur la griffe du flash mais une prise pour le câble sur la façade.


Au niveau taille et poids, on est au dessus du Konica C35 mais bien en-deçà des gros Yashica Electro 35 de l'époque. Un bon compromis mais il ne tiendra dans aucune poche.

Konica C35 Automatic

Un très joli compact télémétrique à exposition automatique programmée. Léger mais solide, mon exemplaire fonctionne encore fort bien.


Objectif Hexanon 38mm/2.8, tout à fait classique. Retardateur, pose B, prise pour câble de flash et symbole de plan du film sont déjà plus rares sur les appareils grand public mais le C35 en dispose.


La pose B se règle sur la couronne arrière autour du barillet de l'objectif. Les autres positions de cette couronne correspondent au nombre guide du flash, ce qui permet de coupler le télémètre et l'ouverture lors des prises de vue avec un flash "manuel". En cas de flash trop puissant le couplage empêche le télémètre de descendre sous la limite de la surexposition, et inversément avec un flash peu puissant on ne peut plus mettre au point les sujets trop éloignés... simple, mais fonctionnel. Pour une utilisation normale (y compris sans flash), choisir la position Auto en face du NG 14.


Dos très sobre. Le levier d'armement métallique est assez spartiate mais fonctionnel.



Etiquette sponsorisée par deux marques de piles... Bien entendu ces piles au mercure n'existent plus. Utiliser des 625A en remplacement.

Kodak Instamatic 255X

Oh kil est bo ! L'appareil typique du communiant dans les années 70 (je ne sais pas si çà les motivait vraiment à communier d'ailleurs). Pas cher, bas bon, mais si facile à utiliser avec sa cassette de film 126! Même le chien pouvait charger un film dans l'appareil !



Il paraîtrait comme quoi que l'obturateur possèderait carrément 2 vitesses différentes (je suppose que l'une d'entre elles est réservée à la synchro avec les "flashcubes" si retro qu'on pouvait mettre dessus).



L'objectif lui ferme à f/11 mais, suprème raffinement sur ce modèle, on règle l'ouverture à l'aide de symboles météo qui agissent sur le diaphragme. En poussant cette bague plus loin, on peut régler l'ouverture en fonction de la distance du sujet pour une exposition convenable au flash. Pas de réglage du nombre guide du flash puisque les seuls à pouvoir être adaptés dessus sont les flashcubes de Mr. Eastman bien entendu. Je trouve qu'ils ont fait fort: inventer un format de film propriétaire et aussi un système de flash particulier... enfin assez vite d'autres fabricants avaient emboité le pas.


Un viseur carré (comme çà on ne se prend pas la tête à décider s'il faut un cadrage portrait ou paysage), un levier d'armement discrètement enfoncé dans le boitier, et une fenêtre montrant s'il y a une cassette dans l'appareil et si oui de quel film ! Est-ce que çà a été inventé sur les Instamatics ce truc là?


Point de vue discrétion, l'obturateur est quasi aussi bruyant que celui celui de mon Praktica MTL 5B. Par contre Kodak remporte carrément le concours du levier d'armement le plus bruyant!

A ma connaissance plus personne ne fabrique ni film ni flash pour les instamatics, donc c'est pas demain la veille que je pourrai faire un vrai test. Bah!

Halina 35-600

Ah ! Tiens... un compact Zone Focus... ben oui si jamais il faut sortir un appareil qui ne vaudrait pas grand chose dans des circonstances peu sures, pourquoi pas un petit compact en réserve ? Celui-ci a le strict minimum : cadre collimaté, deuxième cadre pour la correction de parallaxe, cellule CDS pour l'exposition programmée (sans informations dans le viseur), mise au point en 4 zones cliquées depuis "portrait" jusqu'à "montagnes", sabot synchronisé pour flash, et même une prise pour cable de flash, compteur de vues, rembobinage...



D'un point de vue purement estéthique, ce petit compact n'est pas si mal que çà. L'objectif est un "HALINA ANASTIGMAT 40mm/2.8" tout ce qu'il y a de plus classique dans cette gamme. Réglage de la sensibilité du film jusqu'à 400 ISO.



Pas le moindre signal lumineux, voyant ou aiguille. Par contre en cas de risque de sous-exposition l'obturateur se bloque et un machin rouge monte dans le viseur (comme sur le PEN EE).


Ah oui tiens, pas de levier d'armement. Ici aussi comme sur le Pen, une molette à tourner. Environ 3 mouvements pour armer l'obturateur et avancer à la vue suivante... bah !


"made in Hong Kong" dit-il sur la semelle. Le bouchon de pile est énorme, normalement on ne devrait pas pouvoir le perdre :-)

Chinon 35 EE

Télémétrique très compact et léger, objectif 38mm/2.7, retardateur, sabot flash, exposition auto programmée avec cellule CDS... rien de superflu mais tout le nécessaire pour de bonnes photos.



La finition noire était à cette époque l'apanage du matériel SLR soi-disant "pro". Alors pourquoi pas sur un compact ?



Le compteur de vues est intégré dans l'axe du levier d'armement


Rien de superflu à l'arrière non plus


Chinon a fabriqué cet appareil en OEM pour divers autres "fabriquants" qui le commercialisaient sous leur propre marque. Ici de gauche à droite Chinon (l'original), Beroflex quickspot 135EE et GAF memo 35 EE.


Ces trois appareils ont des caractéristiques techniques identiques et quelques détails de finition qui diffèrent (surtout le Beroflex).


Le GAF par contre est identique sauf la marque bien entendu.

Beroflex quickspot 135EE

Fabriqué par Chinon (sur base du Chinon 35 EE), cet appareil ne s'en distingue que par la finition extérieure et notemment un capot et un sabot métallisé au lieu de noir. Sinon, même objectif 38mm/2.7 doté d'une celulle CDS contrôlant le programme d'exposition (affiché par une aiguille dans le viseur, mêmes plages d'exposition et de sensibilité du film etc...).


Comme pour le Chinon et un autre clone sous la marque GAF l'appareil est encore doté de son bouchon d'objectif (ici absent). Important puisqu'il n'y a pas d'interrupteur pour le posemètre donc en présence de lumière la pile s'épuise.


Compteur de vues, levier d'armement, sabot flash, manivelle de rembobinage : pas de fioritures sur le capot.

samedi 8 août 2009

Canon Demi

Un demi-format assez particulier... contemporain des Olympus EE mais pas d'automatisme de l'exposition. Ici la cellule sélénium semble nécessiter un ajustement manuel de l'ouverture via une aiguille visible sur le capot. Tout çà semble ne plus bien fonctionner sur mon exemplaire qui semble avoir beaucoup vécu. Quoique... le cadran autour de l'objectif est mobile et sert en fait de sélecteur de temps d'exposition, entre 1/30 et 1/250 (apparemment en continu, sans clics intermédiaires). Il comprend aussi une position B et flash. Au moins cette partie là fonctionne bien (au jugé, l'obturateur réagi différemment en fonction de la position de cette couronne).



La couronne centrale autour de l'objectif sert à la mise au point (par zones). Il y a aussi un réglage de sensibilité du film qui va jusqu'à 400 ISO mais je ne vois pas pour l'instant sur quoi ce réglage agit ou comment il fonctionne exactement.


La fenêtre du posemètre. Son utilisation va requérir quelques tests et recherches... s'il fonctionne encore?



Un petit aide mémoire pour l'utilisation pifométrique des symboles de mise au point, un viseur minuscule (et sale dans mon cas), et c'est tout pour l'arrière...

Canon New Canonet 28

Ah un tout grand classique que celui là... Canon a une longue histoire dans la production de télémétriques et celui-ci est bien construit. Assez lourd d'ailleurs, conçu pour résister au temps comme les deux exemplaires de ma collection qui fonctionnent toujours fort bien semble-t-il.



Un télémètre, un objectif 40mm f:2.8, un obturateur/diaphragme programmé par une cellule CDS sous le filtre éventuel, un système d'automatisation du flash dédié par un contact supplémentaire dans le sabot, un débrayage manuel du diaphragme pour l'exposition au flash manuel... que du bon fonctionnel pour l'époque. Le viseur contient des indications concernant l'ouverture et le temps d'exposition en mode Auto, et un double cadre de visée (pour la parallaxe).


Levier d'armement assez doux à l'usage, bruit d'obturateur franc (pas des plus discrets). Compteur de vues, et le contact supplémentaire ici visible à gauche du contact de synchro standard sur le sabot. Pas d'autres fioritures telles qu'une prise synchro pour cable ni rien du tout; clairement un appareil à mettre entre toutes les mains de l'époque. Enfin, les mains costaudes tout de même rapport au poids de la chose. Ne pas envisager de le transporter dans la poche d'une chemise...


Vue arrière sur le témoin d'avance du film, le numéro de série et le "made in Taiwan R.O.C.".

Fujica GEr

Oh ! le beau petit télémétrique japonais que voilà... Fujica n'est pas la marque qui en a produit le plus mais celui-ci est bien joli. Malheureusement mon exemplaire est HS donc la description qui suit se base sur le visible mais sur un appareil en panne...



Son nom d'abord... GEr (en fait le R n'est pas une minuscule mais simplement un R majuscule dans une police de caractères plus petite que celle du "GE"). Quelle explication à cette coquetterie ? Aurait-il existé un modèle "GE" sans télémètre par exemple ? Eh oui, comme le confirme une rapide recherche sur un moteur Internet bien connu. Donc c'est le "R" de "Rangefinder". Bon ben c'est quoi le "GE" alors ? 35mm-compact.com mentionne aussi un "GA" apparemment un peu différent, daté de 1975

Toutes ses caractéristiques sont assez "standard" et se retrouvent sur beaucoup de ses contemporains. Exposition automatique (programme agissant sur l'ouverture et le temps d'exposition). Pas d'indication dans le viseur si ce n'est un voyant pour le flash. Pour ce dernier, on sort du mode "auto" et on indique le nombre guide du flash. Cependant contrairement à certains systèmes semblables, ceci ne limite pas la plage de mise au point du télémètre. Je suppose néanmoins que la distance influence l'ouverture de l'objectif et que l'obturateur se cale sur sa vitesse synchro flash qui est de (?). (de toutes façons je m'en f**s je n'aime pas les photos au flash :)

Objectif 38mm/f:2.8... ok tout à fait courant. Le 38mm a pour avantage de donner un assez large angle de vue et en plus rend l'ensemble assez compact sans avoir besoin de formules optiques complexes. Celui-ci doit être capable de faire de bonnes photos mais le reste de l'appareil présente quelques soucis à régler auparavant :(


La vue d'hélicoptère, je n'ai aucune idée quant à l'utilité de la fenêtre sombre en avant du sabot du flash. Pourrait contenir des témoins (visibles dans le viseur dont la fenêtre télémétrique est juste dessous) servant à l'information sur l'exposition peut-être... faudrait vraiment lui remettre des piles pour voir.


Vue arrière, tout à fait standard. Juste le témoin d'avancement du film. A noter aussi la fenêtre donnant sur la cartouche de film.


le soucis avec cet appareil, c'est que primo l'obturateur et le levier d'armement sont bloqués, et de plus il utilise deux grosses piles (PX640?) côte à côte, une combinaison pas si facile à remplacer. Comme le compartiment des piles a fort souffert aussi de coulures acides il n'est pas du tout certain que je puisse prochainement faire un film d'essai. Des sites internet qui décrivent l'appareil mentionnent toutefois que l'obturateur ne déclenche pas du tout sans piles (obturateur électromagnétique). Donc si l'acide n'a pas trop bousillé l'intérieur il y a de l'espoir après un petit nettoyage.

samedi 1 août 2009

Vivitar 24mm f/2.8 TX

Un vieux rescapé de mon kit Canon FD... grâce à une monture TX récupérée sur un objectif Soligor il peut maintenant reprendre du service en M42 film ou digital via adaptateur. Je ne crois pas jamais trouver une bague TX pour Pentax KA (ces montures TX sont un système trop ancien, probablement abandonné quand Pentax a sorti la monture KA).

Vu de dos, sans bague TX:


De profil (noter la double échelle de diaphragme... le Canon FD utilise celle de droite, en vert, tandis qu'avec la bague TX/M42 on utilise l'autre échelle.


De face... large lentille et pas de pare-soleil, cet objectif dont la qualité du "coating" est indéterminée est très sensible au "flare" (voir l'image de test plus bas).





Quelques premières images de test... mise au point rapprochée possible en semi-macro mais la MAP n'est pas facile. En digital l'exposition est délicate aussi, la bague TX dispose d'un poussoir pour fermer l'ouverture pendant qu'on fait la mesure de l'exposition mais il faut penser à le repousser une nouvelle fois avand de déclencher (il ne reste pas en position fermée). Sur un boitier M42 ce problème ne se produira pas puisque la monture TX possède le couplage nécessaire pour que le boitier puisse fermer automatiquement.

Petit test en mise au point rapprochée:


La distance minimum permet presque la macro sans accessoires:




Le test qui tue cet objectif: le flare. Ici contre-jour, le soleil est à 13h environ de face et la lentille avant est exposée malgré un pare-soleil sur le porte-filtre Cokin. Résultat garanti: réflexions parasites.


Allez, encore quelques fleurs. Quand l'exposition est correcte le rendu des couleurs l'est aussi:




Et le petit test de texte noir sur blanc: